Le grand-père Guillem et son fils géraient le domaine agricole se trouvant au Tessala.Nous voilà donc ce matin là prêts à affronter les pentes de ce petit mont. Après avoir laissé à droite le faubourg Gambetta et traversé les dernières maisons du Mâconnais la route commença à s’élever doucement. Mon vélo n’avait qu’un seul braquet alors que celui de Jean-Pierre disposait d’un dérailleur à trois vitesses, je ne tardais pas à sentir la différence mais enfin tout allait pour le mieux.
Le soleil commençait à chauffer et comble de l’inexpérience nous n’avions pas pris de gourde pour boire. La route devint plus difficile, la pente raide nous obligeait à nous dresser sur nos pédales, au détour d’un virage on apercevait la plaine de la Mekerra et au milieu, notre cité. La chaleur devenait de plus en plus forte et nous mourrions de soif, pas une source au bord de la route, cela devenait de plus en plus dur, d’après Jean-Pierre nous n’étions pas très loin de la ferme